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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 16:09

 

                                                                                                   Monsieur le Maire de Paris

                                                                                                   Hôtel de Ville de Paris

 

                                                                                                   75004 – Paris

 

                                                                                                   Paris le 20 janvier 2014.

 

 

Monsieur le Maire,

 

Au Parc Monceau, depuis février 2012….et jusqu’à présent, des mentalités d’un autre âge et des pratiques malsaines gangrènent le service public et génèrent de la souffrance au travail. La DEVE, pourtant alertée par le SUPAP-FSU, dès février 2012, n’a absolument pas traité le problème mais a, simplement, laissé partir les agents qui ne voulaient plus rester dans ce lieu d’injustices et de souffrance au travail.

 

De nombreux agents, originaires des Antilles ou d’Afrique noire ressentent et nous disent que, dans cette brigade, la « chasse aux noirs est ouverte »! Comment l’administration a pu laisser naître un tel ressenti, une telle souffrance ! Nous ne supportons plus de voir des agents, nos collègues, des hommes et des femmes blessés dans leur dignité. Nous demandons qu’une enquête administrative soit diligentée au plus vite auprès des agents encore en service dans cette brigade et aussi, évidemment, auprès de celles et de ceux qui ont eu la chance de pouvoir fuir dans d’autres lieux.

 

Il est indispensable, pour que les langues se délient et que les agents puissent s’exprimer librement, en confiance, que cette enquête soit faite par des enquêteurs extérieurs à la DEVE.

 

Dernier exemple illustrant cette perte de confiance de ces agents dans leur direction, pour tenter de justifier l’indéfendable la DEVE a signé un courrier pour le moins étonnant :

 

• Il est fait mention d’un concert à Monceau alors qu’il s’agissait d’un concert dans le jardin d’Anvers… ! Pas crédible !!

 

• Il est écrit que des enfants d’agents présents dans - et pendant - le service « une seule fois» alors que les agents savent que ce fut une fois….à répétition ! Pas sérieux !!

 

• Il est également affirmé qu’« Un agent de la brigade a été autorisé à la récupérer » (la batterie). Un choix de mots manifestement destiné à atténuer la gravité des faits ! «récupérer » du matériel qui ne vous appartient pas, dans ces circonstances précises, le mot est totalement inapproprié, pour ne pas dire plus! Choquant !!

 

Des « agents-copains » se donnent entre « agents-copains » du matériel qui appartient à un tiers! Vol ? Recel ? Peu importe le qualificatif retenu, la malhonnêteté est évidente et doit être soumise à l’appréciation d’un juge.

 

Comment de telles exactions, reconnues par la DEVE, n’ont-elles pas fait l’objet de mesures conservatoires ?

 

Quelle garantie pour les usagers qui, dans ce secteur ont perdu ou perdront des objets (ballons, porte feuilles, bijoux…) ?

 

Quelle garantie pour les agents honnêtes de ne pas être assimilés à ces tristes personnages ?

 

La DEVE donne une image détestable de l’administration à ses agents et crée une suspicion légitime chez les usagers de nos services publics : lamentable ! Et Quali-Paris dans tout cela ?

 

Nous demandons :

 

• Que des mesures conservatoires soient prises pour protéger le public et les agents.

 

• Que des enquêtes, administrative et de police, soient diligentées.

 

• Si nécessaire, et tout, malheureusement, nous laisse à penser que cela sera le cas, que les agents responsables de ces méfaits passent en conseil de discipline.

 

Dans l’attente de mesures urgentes et significatives, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de notre respectueuse considération.

 

 

 

                                                                                                  La secrétaire

 

                                                                                                Hayate SAHRAOUI

 

 

Copie :

- Madame la secrétaire générale.

- Les personnels de la surveillance.

 

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