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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 11:12

Carence sociale !

 

 

 

CARENCE sociale »

Un jour, une année, une mandature

Jour de carence pour nous, mais pas pour eux !

LE SUPAP-FSU dénonce le jour de carence !

Le gouvernement Sarkozy avant de partir et comme cadeau d'adieu a mis en place cette mesure contre les salariés de la fonction publique. Dans la ligne antisociale de son prédécesseur, le nouveau gouvernement maintient cette mesure.

Dans la continuité des deux présidents, le maire de Paris applique cette mesure que d'autres collectivités de droite comme de gauche ont décidé de compenser ou de ne pas appliquer, comme :


• le conseil général de Seine-St-Denis présidé par le président de l'assemblée nationale

• le conseil général de Corrèze

• La ville de Nantes...du moins jusqu'au 1er janvier

Contrairement à ce que l'on pense, dans le privé, les trois jours de carence, sont le plus souvent compensés dans le cadre des conventions collectives. C'est pourquoi la présidente du MEDEF Laurence Parisot critiquait en 2011 la possibilité d'instaurer un quatrième jour de carence dans le privé en expliquant « Dans la plupart des cas, ce sont les entreprises qui paient ces journées de carence »

A la Ville, les conséquences de « cette carence » sont graves pour les personnels et particulièrement pour ceux souffrant de maladies chroniques qui s'arrêtaient peu de jours, un seul jour parfois mais de manière récurrente.

D'autres agents plutôt que de s'arrêter pour maladie essayaient de transformer leur absence en jours RTT ou en CA.

Aujourd'hui ces « arrangements » sont de plus en plus refusés par la DRH ce qui fait que les agents se retrouvent maintenant en absence injustifiée : ils ne souhaitent pas perdre, en plus de leur journée, une consultation chez leur médecin devenue inutile pour espérer se faire payer.

Immanquablement des agents sont poussés:


• à se faire arrêter plus longtemps au détriment du travail pour la collectivité ou

• à subir l'accumulation d'absences injustifiées que les DRH vont mettre bien évidemment à charge dans leur   dossier administratif et qui ne sont pas comptabilisées pour les droits à retraite

• A ne pas s'arrêter en prenant des risques pour leur santé et avec un coût qui un jour ou l'autre s'imposera à la collectivité

Et on nous parle de santé au travail et de lutte contre l'absentéisme !

Une nouvelle fois, le gouvernement et la mairie de Paris dégradent la vie des travailleurs de la fonction publique. Toutes les vitrines des accords cadre ne pèsent pas lourd devant le cynisme de la politique réelle déployée par le maire de Paris.

C'est pourquoi, non seulement le SUPAP-FSU mobilise avec la FSU pour faire abroger cette mesure inique mais revendique aussi du Maire de Paris un peu de social, d'attention, et aussi de bon sens pour ses salariés, à savoir la compensation du jour de carence.

Aux salariés, nous disons un jour de grève est égal à un jour de carence.

Alors faisons la grève, si nécessaire, pour faire tomber les mesures anti sociales de ceux qui nous gouvernent !

Nous disons aux élus parisiens, qui eux ne subissent pas ce jour de carence en cas de congé maladie pendant le Conseil Municipal :

L'égalité, c'est pour quand ?

C'est à vous de délibérer pour contraindre notre maire. Les élus ne sont pas élus pour faire payer le petit peuple. Ils se doivent d'appliquer le principe d'égalité et vers le haut.

Pour nos salaires, contre le jour de carence,
tous en grève le 31 janvier 2013.

 

 

POUR en débattre, réunion

Le 31 janvier à la Bourse du travail, 3 rue du Château d'eau
métro République

A 9 heures, Salle Eugène Varlin.

 

 

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